mercredi 31 mai 2017

Convocation de M. Berger le 29 mai 2017

Objet de la convocation

M. Berger souhaitait renconter les présidents des associations de parents d'élèves pour discuter de son projet de fermeture de l'établissement le samedi matin. Deux autres sujets de discussion ont aussi été abordés : la suppression des options et les horaires des conseils de classes.

Etaient présents, M. Berger, 6 membres du bureau de l'association de parents affiliés à la PEEP, le président du conseil local FCPE. Il est clair, que dans cette configuration, il a été difficile de porter convenablement la parole de notre association.

 

Fermeture du lycée le samedi

M. Berger reprend les arguments pro-fermeture présenté en conseil d'administration :
  • Sécurité : des agressions ont lieu le samedi, l'exemple de l'ivrogne agressif est donné à nouveau, il est aussi question de sorties de boites de nuit.
  • Absentéisme : M. Berger indique que les statistiques de la vie scolaire montrent un absentéisme double ou triple le samedi matin par rapport au mercredi matin.
  • Economies : des économies pourront être réalisées sur les fluides (électricité et gaz) et sur les personnels.
  • Fatigue des élèves : M. Berger dit que les élèves arrivent très fatigués le samedi matin. Il affirme que dans un établissement précédent où il officiait la fermeture le samedi matin avait apporté une meilleure ambiance. C'est aussi ce que lui aurait dit le proviseur du lycée Pasteur, récemment fermé totalement le samedi matin.
M. Berger ne cache pas que des cours du samedi matin devront être reportés au mercredi après-midi. Il affirme que tout le possible sera fait pour que ces cours n'aient lieu qu'en début d'après-midi.

M. Berger dit qu'il ne s'agit pas d'un projet personnel mais d'une idée qu'il pousse. Il donne d'autres arguments pour la fermeture le samedi matin :
  • Il indique que la moitié des enseignants du lycée ne souhaitent pas travailler le samedi matin, dans la foulée il indique que ses collègues ont souvent des voeux très restrictifs comme par exemple ne pas avoir de cours avant 10h.  En sa qualité de chef d'établissement il doit parfois aller à l'encontre de ces voeux.
  • M. Berger dit que les agents sont pour la fermeture le samedi matin. Y compris les agents de la restauration même si cela doit augmenter le nombre de couverts du mercredi.
  • M. Berger affirme aussi que le personnel de la vie scolaire sont pour cette fermeture. La déclaration inverse en conseil d'administration serait une opinion personnelle non soutenue par l'ensemble de la vie scolaire.
  • Les services de l'intendance seraient aussi pour la fermeture le samedi.
  • M. Berger pointe enfin les réactions négatives des parents quand il présente le lycée Fénelon en collège et qu'il explique que des cours ont lieu le samedi. Il prend l'exemple de sa présentation au collège Carnot, collège ouvert le samedi.
Concernant l'intérêt des élèves pour une semaine avec une interruption le samedi et le dimanche il est fait référence à des travaux universitaires qui ne présentent pas ce rythme comme idéal pour les enfants. M. Berger déclare que l'on peut trouver des travaux conduisant à la conclusion inverse. NdR, une rapide recherche sur le sujet montre que les rythmes scolaires au lycée sont peu documentés, par contre l'académie de médecine milite clairement pour une semaine incluant le samedi matin concernant les enfants plus jeunes. 

Il est demandé à M. Berger si la fermeture le samedi matin ne lui serait pas imposé par le rectorat, il affirme que non. Il lui est dit que la décision devait être prise prioritairement dans l'intérêt des élèves. Par exemple, les cours du mercredi après-midi peuvent contraindre des élèves à abandonner leurs activités extra-scolaires. Certains élèves sont à Fénelon pour avoir leurs mercredi libres. D'autres élèves ont besoin de ce mercredi pour travailler sur leurs devoirs. M. Berger répond qu'il a consulté le conservatoire et que sur les 39 élèves musiciens seuls 10 seraient impactés par l'ouverture du mercredi après-midi aux cours.

Il est demandé à M. Berger comment se ferait la communication aux parents sans le samedi matin. Par exemple pour les informations sur l'orientation. M. Berger répond qu'il s'agit de détails qui seront résolus une fois la décision prise.

M. Berger dit qu'il sait prendre des décisions sans l'aval du conseil d'administration mais qu'il ne souhaite pas passer en force. Il parle de rester encore deux ans au lycée Fénelon et de sa volonté de ne pas "allumer un feu" avant son départ. M. Berger indique tout de même que la fermeture du samedi matin est de sa responsabilité, le conseil d'administration n'étant que consultatif sur cette question. Une intervention lui apportant la contradiction sur ce point, il explique que le conseil d'administration doit cependant approuver la modification au réglement des études.

M. Berger donne les chiffres de son enquête auprès des élèves et des parents. Pour les élèves, il a obtenu 400 réponses sur les 800 élèves. Les réponses sont pour la fermeture le samedi à 66%. Pour les parents, M. Berger n'a comptabilisé que 100 réponses sur les 1600 parents. Les parents ayant répondu seraient pour la fermeture à 55%.

M. Berger tente de revenir sur l'ordre du jour à savoir demander aux présidents des associations de parents leur position sur la fermeture du samedi. J'en profite pour donner les éléments suivants :
  • La position personnel du président n'a pas de valeur particulière, si le conseil local FCPE liste les point négatifs de cette fermeture c'est en réaction au fait que la direction de l'établissement se fait l'avocat de la fermeture.
  • La position du conseil local FCPE ne peut être que le fruit d'une consultation large des adhérents. Le résultat de l'enquête de la direction n'est pas significative.
  • Il semble difficile d'organiser une telle consultation avant l'arrêt des cours fixé au 8 juin pour les secondes.
M. Berger doit consulter à nouveau les enseignants au sujet de la fermeture le samedi. Il dit qu'il nous tiendra au courant du résultat de cette consultation.

 

Suppression des options 

Lors de la conversation, un représentant PEEP dit que le principal problème des élèves n'était pas d'avoir cours le samedi mais que les emplois du temps soient constellés d'heures de permanence. Cela nuirait à la concentration des élèves et leur donnerait prétexte pour sécher les cours. Eventuellement, il faut contraindre les horaires des enseignants pour obtenir des emplois du temps compacts.

M. Berger prend la balle au bond et déclare qu'il y a en effet trop d'options permises au lycée Fénelon. Il prend exemple du lycée Pasteur qui ne permet qu'une option facultative par élève. Supprimer la possibilité de cumuler les options simplifierait les emplois du temps. La possibilité de cumuler les options latin et grec revient dans la conversation. Je tente d'indiquer à M. Berger qu'il n'est nécessaire de réserver une plage de 6h que pour les seules classes où un élève fait à la fois grec et latin et que pour les autres classes, il n'est nécessaire de garder qu'un créneau de 3h, l'autre créneau de 3h pouvant être consacré à une autre option ou à un cours obligatoire. Il m'est répondu que je devrais suivre la formation des personnels de direction.

Cela dit M. Berger indique qu'il a tranché et qu'il serait encore possible de prendre grec et latin pour l'année scolaire 2017/2018.

Il est indiqué que l'organisation au lycée Montebello doit être plus complexe qu'à Fénelon en raison des très nombreuses options disponibles. Il est aussi dit que s'aligner sur le lycée Pasteur n'est pas forcément prudent. Il n'y a peut être pas de place sur Lille pour deux lycées ne permettant pas de cumuler des options facultatives.

 

Horaires des conseils de classes

S'est produit un échange vif entre la présidente PEEP et M. Berger concernant l'envoi d'un courriel au recteur au sujet des horaires des conseils de classes. J'en ai profité pour dire qu'une telle action avec été envisagée au niveau du conseil local FCPE ainsi qu'une action de grève. M. Berger s'enflamme un peu en préconisant un dialogue interne et responsable. Je tente d'expliquer que nous avons effectivement fait le choix de la responsabilité en cherchant des titulaires pour chaque conseil.

M. Berger explique que les conseils de classes du troisième trimestre ont toujours été ainsi. Je dis que sur les 4 dernières années, il s'agit des conseils de classes avec les horaires les moins pratiques pour les parents. M. Berger indique que les contraintes du rectorat et des jours fériés ne lui ont pas laissé le choix. Je cherche à savoir pourquoi les emplois du temps n'ont pas été placés de 15h à 19h plutôt que de 14h à 18h en signe de bonne volonté. M. Berger répond qu'il s'agit de contraintes dont nous n'avons pas à être informés.

Le vice-président PEEP fait montre d'une grande diplomatie en expliquant calmement à M. Berger que contacter le recteur à pour but de le libérer de la pression du rectorat qui impose toujours plus de contraintes sur les conseils de classes.

mardi 23 mai 2017

Communiqué au sujet des conseils de classes

Avant le début des conseils de classe du troisième trimestre de l'année scolaire 2016/2017 et au nom du conseil local des parents d’élèves FCPE ainsi que des adhérents à l’association, nous souhaitons faire part de notre mécontentement  quant à la programmation horaire de ces conseils de classes. Nous regrettons profondément que cette programmation tienne peu ou pas du tout compte des contraintes professionnelles des délégués des parents. Nous le regrettons d’autant plus que par le passé nous avions déjà protesté mais cela semble n’avoir aucun écho auprès de la direction et particulièrement en ce dernier trimestre 2016/2017.

La participation effective des délégués de parents aux conseils de classe est prévue dans les textes officiels de l’Education Nationale où il est stipulé expressément : « Les heures des conseils de classe sont fixées de manière à permettre la participation effective des parents d'élèves ». Nous nous efforçons régulièrement  et souvent au prix d’arrangements de « dernière minute », à essayer de couvrir la totalité des conseils et ainsi pouvoir assurer une de nos missions qui est de rendre compte d’un moment fort de la scolarité de nos enfants. Il est inenvisageable pour des raisons d’équité auprès de nos adhérents de nous satisfaire d’une partie des conseils. Si la situation devenait à chaque fois plus compliquée, nous n’aurions d’autre choix que celui d’envisager un renoncement collectif des délégués de parents et initier une action de protestation auprès des instances concernées.

Pour le conseil local, Lotfi Bouhsina, secrétaire.

dimanche 21 mai 2017

Conseil d'administration du 12 mai 2017

Introduction

Au programme de ce conseil d'administration se trouvent des actes financiers, un contrat d'objectifs, la répartition des indemnités de missions particulières pour les enseignants et des réflexions sur la fermeture du lycée le samedi et sur la suppression de la possibilité de coupler les options de grec et de latin.

Le conseil est informé, un peu au hasard de la conversation, de la tenue d'un comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté le 30 mai 2017 à 13h.

Les relevés de décisions des deux derniers conseils d'administration sont approuvés à l'unanimité. Celui de l'avant-dernier CA avait été retoqué car il ne transcrivait pas une intervention qu'une personnalité extérieure avait explicitement demandé d'y voir figurer.

 

Actes financiers

Le plan de financement d'une sortie à Bruxelles pour 3 élèves est présenté. Cette sortie coûte 109 euros et devrait faire l'objet d'une subvention ultérieure.

Une modification du plan de financement pour la sortie de 4 élèves à Paris pour le prix du concours de la résistance est elle aussi présentée. Le coût de cette sortie passe de 252 euros à 306 euros.

Enfin, il est question d'un partenariat avec la compagnie "rose des vents". Pour un coût de 545 euros, le lycée disposera de 135 places pour divers spectacles.

Ces trois actes sont approuvés à l'unanimité.

 

Création de la maison des lycéens

Par décision du ministère, les foyers socio-éducatifs doivent être dissous et une maison des lycéens doit être créée dans chaque établissement. Le site du ministère donne l'argument suivant.

L'objectif principal de la MDL est de proposer aux élèves de prendre des responsabilités, de les assumer et de faire preuve d'initiative pour les actions qu'ils veulent mener. Le FSE obéit à un autre fonctionnement.

M. Martinache, conseiller principal d'éducation explique que le foyer est défini dans les statuts de l'association des élèves ALF. Il sera donc nécessaire de dissoudre ALF pour le reconstruire avec des statuts comportant la mention d'une maison des lycéens. Pour cette opération,  l'accord du conseil d'administration est nécessaire.

M. Martinache indique que des non-lycéens pouvaient être membres du FSE ce qui n'est plus le cas de la MDL.

M. Delannoy rappelle l'importance de la signature d'une convention d'occupation des locaux et de la souscription à une assurance.

 

Contrat d'objectifs

M. Berger présente un document définissant trois axes prioritaires sur lesquels la direction du lycée s'engage vis à vis du rectorat.  M. Berger dit que ces axes ont été formulés à l'issue de réunions du comité de pilotage et de commissions pédagogiques.

M. Berger indique que des indicateurs chiffrés doivent être associés aux différents axes pour un bilan d'étape. M. Berger déclare qu'il n'y a aucune corrélation entre le résultat de ces bilans et le montant de la dotation de la région. M. Berger répète qu'aucune sanction ne sera appliquée à l'établissement si les objectifs ne sont pas atteints.
Les trois axes du contrat d'objectifs sont :
  • Favoriser les liaisons collège / lycée / enseignement supérieur. Les indicateurs associés sont le nombre de candidats en seconde, le taux de réussite des élèves de Fénelon dans le supérieur, la participation aux journées d'immersion et le nombre d'élèves poursuivant en classes préparatoires.
  • Renforcer les usages pédagogiques du numérique. L'indicateur associé est le nombre de connexions à l'ENT.
  • Formation de citoyens responsables et éclairés. Les indicateurs associés sont le nombre d'élèves participant à des projets culturels et citoyens, le nombre d'élèves participant à des voyages linguistiques, le nombre de projets déposés en CVL et le pourcentage de projets réalisés et enfin le nombre de tuteurs élèves et d'élèves tutorés.
Les représentants des enseignants rappellent qu'initialement il était question de relier les performances de l'établissement au montant de sa dotation. Un changement de politique a été annoncé mais les enseignants restent sur la défensive. 

Les représentants des enseignants lisent une déclaration présentant leur refus de fournir des objectifs chiffrés au rectorat. Le texte de la déclaration suit.

"Considérant que nous avons :
  • un objectif : la réussite des élèves, 
  • un statut, celui de fonctionnaire, 
  • une feuille de route nationale, 
  • un projet d’établissement, 
  • des élèves qui ne sont pas des statistiques à faire rentrer dans des intervalles de valeurs....
Considérant que nous n'avons pas :
  • d'engagement du rectorat en termes de moyens, 
  • de clause rendant les objectifs caducs si la dotation nous oblige à abandonner des actions, à fermer des options ou sections (nous avons perdu la formation STMG alors que le précédent contrat intégrait cette filière) ...
Nous votons contre tout objectif chiffré."

Au sujet de l'indicateur sur la participation aux voyages linguistiques, il est constaté le très faible taux de boursiers (moins de 10%). Les représentants des enseignants rappellent qu'il avait été question qu'une commission soit formée pour réflechir à des pratiques pour augmenter ce taux. Il est regrettable que cela n'ait pas été le cas.

Deux interventions des représentants de la PEEP pour réclamer à nouveau un planning prévisionnel des voyages de l'année dès septembre et que les dates des évaluations de sport ne perturbent pas les journées d'immersion à l'université. Il est répondu que l'établissement ne peut pas s'engager sur les voyages mais, que les plans de financement étant connus, les associations de parents peuvent faire le travail. Il n'est pas possible de résoudre le conflit avec les évaluation de sport, les dates des journées d'immersion n'étant pas connues à l'avance.

Le contrat d'objectifs est approuvé avec 8 votes pour, 7 votes contre et 8 abstentions. Les représentants FCPE se sont abstenus.

 

Indemnités pour missions particulières

Depuis 2014, les enseignants du secondaire ne peuvent être rémunérés en heures supplémentaires que pour des activités en présentiel, c'est à dire face à des élèves. Les enseignants peuvent cependant être rémunérés pour des tâches hors présentiel au travers d'indemnités pour missions particulières (IMP). Les IMP sont une ressource rare : le lycée n'a reçu que 11 IMP. Une IMP correspond à 1250 euros brut annuel et peut être fractionnée jusqu'au quart.

Au lycée, les IMP sont affectées pour des fonctions de coordinateur de discipline, de gestion de laboratoire et pour des référents en informatique, travaux personnels encadrés (TPE), accompagnement personnalisé (AP), culture et tutorat.

Un représentant des enseignant rappelle qu'il est mal à l'aise avec une des fonctions attribuées aux coordonateur : "harmonisation des pratiques pédagogique". Il explique que pour lui ce rôle est celui des inspecteurs.

M. Berger indique que le paiement des IMP est en décalage d'une année scolaire. Il demande aux représentants des enseignants de remonter les noms des bénéficaires.

Une intervention de ma part pour indiquer une erreur dans la liste des fonctions attribués au "référent numérique". La liste des fonctions du document représente les tâches qui incombent à la "personne ressource", poste actuellement occupé par un emploi avenir à la pérénité incertaine. Cette erreur avait été signifiée par un courriel envoyé en début de semaine. Je n'ai pas bien compris la réponse de la direction. Par contre, les représentants des enseignants proposent de fondre les deux lignes "référent TICE" et "référent numérique" avec une fonction d'accompagnement des usages pédagogiques, en particulier via des formations internes. Les enseignants expliquent que ces fonctions sont remplies par deux personnels, l'un intervenant plutôt sur les questions techniques et l'autre sur des questions pédagogiques.

Le document de répartition des IMP est adopté avec 3 abstentions. Je me suis abstenu n'ayant pas pu me faire une idée de la position de la direction sur la modification demandée.

Débat sur la fermeture de l'établissement le samedi matin

M. Berger ouvre le débat en indiquant qu'il s'agit d'une question discutée depuis une dizaine d'années (plutôt depuis 4 ans d'après les représentants des enseignants).

Les deux arguments mis en avant par M. Berger en faveur de la fermeture le samedi sont :
  • Argument sécuritaire : les incidents se produiraient plutôt le samedi matin, les incident cités sont des intrusions, des ivrognes et des agressions. L'exemple d'une altercation récente avec un passant ivre et agressif est donné.
  • Argument absentéiste : l'absentéisme serait deux fois plus prononcé les mercredi et les samedi matin.
M. Berger liste ensuite des points positifs de la fermeture du samedi matin : économie de chauffage, plus grande amplitude de la présence des agents les jours restants, moindre fatigue des élèves. M. Berger pointe aussi la difficulté de trouver des enseignants pour assurer le samedi matin.
M. Berger indique avoir lancé une enquête sur la question auprès des élèves et des parents. Il dévoile le résultat partiel de l'enquête au niveau des élèves : sur les 280 retours des élèves ayant déjà répondu, 62% sont en faveur de la fermeture. A ce sujet un représentant des élèves indique que si la fermeture du samedi matin est clairement indiquée dans l'enquête, le basculement de certains cours le mercredi après-midi est à peine évoqué. Par ailleurs les élèves au conseil d'administration sont favorables à l'ouverture le samedi matin pour pouvoir garder leurs activités extra-scolaires du mercredi après-midi et le confort pédagogique du samedi matin.

Les représentants des enseignants indiquent que si leurs collègues étaient très réceptifs, au plan personnel, à la fermeture du lycée le samedi matin, une écrasante majorité reconnaissait une plus grande réceptivité des élèves le samedi matin et le mercredi matin. Un consensus s'était donc formé pour garder le samedi matin. Une contre-proposition des enseignants serait plutôt que de supprimer le samedi matin de supprimer les cours de 17h à 18h où l'attention des élèves est faible voire inexistante.

Une intervention avec la même tonalité est donnée par un personnel de la vie scolaire. En particulier, le samedi est un moment priviligié pour la discussion avec les parents.

Concernant l'absentéisme, les représentants des enseignants évoquent plus une politique de la direction que l'influence des demi-journées. L'absentéisme était assez efficacement combatu par des commissions pédagogiques, voire, en dernier recours, par des conseils de discipline. Aucune de ces instances n'a été convoquée pour 2016/2017.

M. Berger affirme que la fermeture du samedi matin relevera le taux d'attractivité du lycée. Il fait aussi miroiter la possibilité de fermer le samedi matin sans transférer les cours au mercredi après-midi (voir débat suivant).

En marge du conseil d'administration, nous avons pu discuter avec quelques agents du lycée qui semblent très favorables à la fermeture du lycée le samedi matin.

Aucune décision n'est prise en conseil, le point étant purement informatif et la décision étant du seul ressort du chef d'établissement. A noter que les présidents des associations de parents sont convoqués à ce propos le lundi 29 mai à 18h par M. Berger.

 

Débat sur la fin du couplage des options grec et latin

M. Berger propose de mettre fin à la possibilité pour les élèves de suivre à la fois l'option grec et l'option latin. Il indique qu'une journée et demi sont bloquées dans l'emploi du temps pour cette possibilité. En supprimant le couplage, les deux enseignements pourraient se faire en parallèle et soulager le travail d'établissement de l'emploi du temps et compactifier les emplois du temps. Cette mise en parallèle est possible car l'établissement est assuré de garder deux enseignants en "lettres classiques". M. Berger voit dans cette suppression la  possibilité de fermer le samedi matin sans impact sur le mercredi après-midi.

M. Berger donne quelques chiffres : 5 élèves seulement suivent à la fois grec et latin, tous niveaux confondus. 

Les représentants des enseignants demandent de prendre en compte le fait que ces quelques élèves sont des élèves brillants et motivés qui attirent d'autres excellents élèves au lycée et augmentent le taux d'élèves continuant en classes préparatoires. Les enseignants se souviennent aussi de la suppression de l'option hébreux au lycée. Cette suppression était clairement corrélée avec une baisse des résultats de Fénelon au bac les années suivantes.

Les représentants des parents des deux associations attirent aussi l'attention sur l'effet locomotive de ces rares élèves dans leurs classes.

Un représentant des élèves dit que les chiffres présentés par M. Berger ne sont pas les chiffres de la rentrée, des élèves ayant abandonné l'une des deux options en cours de route. Ces élèves sont cependant de bons élèves qui ne seraient pas venus au lycée si le couplage n'avait pas été possible.

Là encore aucune décision n'est prise. La séance se termine abruptement.

jeudi 11 mai 2017

Conseil des délégués pour la vie lycéenne du 5 mai 2017

En présence du proviseur, M. Martinache CPE, M. Dhaine et Mme Capdevielle professeurs, de M. Meurisse (OP) les autres participants étaient : 6 élèves, 1 représentant PEEP et 1 représentant FCPE.
  1. Transformation de l’ALF en Maison des Lycéens : il y aura une assemblée générale des lycéens membres de l’ALF à jour de leur cotisation pour la création de la maison des lycéens. Transfert des finances de l’ALF vers la MDL.
  2. Le Proviseur présente l’idée de la fermeture du lycée le samedi matin avec des cours le mercredi après-midi. Chacun des membres présents donne les pour et les contre pour cette modification. Une enquête auprès de tous les personnels, des parents d’élèves et des élèves sera effectuée.
Compte-rendu par Francis HUCK.

vendredi 5 mai 2017

Réunion "manuels scolaires" du vendredi 5 mai

Introduction


Cette réunion avait pour objectif de faire se rencontrer des représentants des éditeurs de manuels scolaires, des enseignants et des représentants des parents d'élèves pour discuter des manuels scolaires, en particulier des versions numériques de ces manuels.

Participants


M. Ibled pour l'éditeur Nathan, M. Dhaine et M. Dhaussy enseignants du lycée Fénelon, Mme Amas représentante des parents d'élèves du lycée Jean-Baptiste Corot de Douai, Mme Tysler, M. Huck, M. Redon représentants des parents d'élèves du lycée Fénelon.

Déroulement


La réunion a principalement consisté en une discussion entre les différents participants. En fin de réunion Mme Ibled nous a présenté l'application de gestion des manuels numériques.

Discussion sur les manuels et leur version numérique


L'éditeur Nathan est plutôt orienté manuels papier même si des pendants numériques sont maintenant systématiquement proposés. En fin de discussion, il est dit que l'éditeur fait toujours environ 90% de son chiffre d'affaire avec les manuels papier.

Les manuels numériques pour les élèves sont enrichis avec des documents graphiques, sonores ou vidéo supplémentaires. Ces documents supplémentaires sont encore plus nombreux dans la version du manuel numérique pour les enseignants.

Les représentants des enseignants indiquent que certains de leurs collègues sont sceptiques concernant la projection du manuel par vidéo-projecteur devant une classe sans manuel papier. En effet seule une petite partie du document peut être projetée. Les élèves les plus rapides ne peuvent donc pas avancer à leur rythme. Mme Ibled fait état d'études menées par les éditeurs qui ont conclu que pour les vidéos ou les cartes la projection était un plus mais n'apportait rien pour les textes. Il est plus facile de se concentrer sur un texte proche que sur une projection de ce même texte. L'exemple des exercices en mathématiques est donné. Il est aussi question des tableaux numériques dont l'utilisation finit par lasser les élèves : varier les supports pédagogiques est une bonne pratique.

Des critiques ont aussi été formulées par des enseignants en histoire-géographie concernant à la fois la non-conformité des manuels avec le programme et sur un point totalement différent à savoir la faible résolution des images du manuel numérique. Mme Ibled indique que les versions récentes des manuels en histoire-géographie sont maintenant plus proches du programme mais qu'elle comprend bien qu'un établissement ne peut pas changer de manuel à toutes les révisions. Encore moins dans le contexte actuel où l'on s'attend à une nouvelle réforme du lycée. Concernant les images et les photos les participants ont constaté que les exemples présentés avaient une résolution tout à fait acceptable.

Si les manuels numériques pour les enseignants motivés remportent un succès certain, c'est moins franc pour les manuels numériques pour les élèves. L'exemple d'un lycée privé lillois est donné. Après une expérience de 5 ans, ce lycée revient aux manuels papier. Le retour est principalement motivé par le coût de la tablette et des licences. Un effet pervert induit était que, pour limiter le coût des licences, de nombreux enseignants fabriquaient leurs propres supports, travail très important. Mme Ibled évalue à 10% le nombre d'établissements du privé étant passés aux manuels numériques.

Si une transition vers des supports numériques est initiée, il est très important que les enseignants adhèrent au projet. Un exemple d'une transition impulsée par le seul chef d'établissement est évoqué. Les problèmes accumulés ont refait surface lors de la mutation de ce chef d'établissement.

Mme Ibled conseille aux associations de parents de voir avec leurs instances nationales si des regroupements sont possibles pour avoir plus de poids auprès des éditeurs et obtenir des prix plus bas pour les manuels numériques. Ce type de regroupement a été opéré par les établissements privés.

Un représentant des enseignants demande si les documents numériques sont mis à jour régulièrement. Par exemple, dans une discipline comme les sciences économiques et sociales, avoir des statistiques récentes est obligatoire. Il s'avère que non, les documents numériques étant mis à jour avec la même régularité que le manuel papier correspondant.

 

Supports pour les manuels numériques


Lors de la discussion, différents équipements ont été évoqués comme support possible pour les versions numériques des manuels :
  • un vidéo-projecteur pour diffuser le manuel professeur dans une classe ;
  • des tablettes pour les manuels élèves à domicile ou en classe ;
  • des ordinateurs personnels pour les manuels élèves à domicile ou les ordinateurs des salles pupitre pour les manuels élèves en cours ;
  • des téléphones portables pour jouer des suppléments audio aux manuels de langues. 
Concernant la tablette, les avantages et inconvénients sont donnés. Le principal avantage de la tablette est son poids faible par rapport aux livres. La possibilité de jouer des vidéos ou des bandes sonores est aussi évoquée. Les inconvénients cités sont : la nécessité de charger régulièrement la tablette, voire pendant les cours, la fragilité de l'appareil, le fait qu'il puisse être dérobé. Il est aussi dit que la tablette n'est pas adaptée à la saisie de texte. Elle ne remplace pas les cahiers papier.

Le lycée Fénelon a été doté de 80 tablettes par la région. Ces tablettes de haut de gamme sont sous-utilisées. En effet, certains enseignants se sont lassés de les réclamer : elles n'étaient pas toujours chargées ou en état de fonctionner, la connexion au WiFi est assez aléatoire, elles n'étaient pas forcément disponibles et enfin il est difficile de contrôler l'activité des élèves sur ces tablettes. Cela dit il serait peut être possible d'utiliser une partie de ces tablettes pour faire un essai avec une classe affectée à des enseignants volontaires. L'idée est d'affecter à chaque élève de la classe test une tablette pour son usage exclusif comme support pour les manuels numériques. Cela ne peut être fait qu'avec l'aval de l'intendante du lycée.

 

Application de gestion des manuels numériques

Pour restreindre la durée de vie d'un manuel numérique, Nathan a mis au point une application "Biblio Manuels". Les manuels peuvent être téléchargés avec la licence correspondante. Les licences sont gérées par un administrateur dans l'établissement, il est prévu que les licences soient ensuite distribuées aux élèves via l'ENT.

Pour Nathan, les licences peuvent être achetées sur le site http://cns-edu.net. Il semble qu'un parent ne puisse pas effectuer une commande, la licence étant envoyée à l'établissement.

L'application "Biblio Manuels" tourne sur les systèmes classiques. Elle est disponible dans les boutiques habituelles pour IOS et Android.

Pour une licence de manuel numérique enseignant il est possible de faire trois installations sur un PC, trois installations sur une tablette et trois installations sur une clef USB. Pour Mme Ibled il n'y avait pas d'accès possible en ligne. D'après le catalogue distribué, cela serait pourtant envisageable.

Il me semble que le système des trois installations fonctionne aussi pour les manuels numériques pour les élèves (sauf sur la clef) même si le catalogue n'en fait pas mention. Il existe un système de location à 5 ans. Dans ce cas, les licences sont installées une seule fois mais sont destinées à un matériel restant dans l'établissement ou transmis d'élève en élève.

Mme Ibled nous a montré le fonctionnement de "Biblio Manuels" sur PC et sur tablette. Les images peuvent être visualisées en plein écran, des bandes son et des vidéos peuvent être jouées. Un exemple d'enrichissement est montré avec des graphiques explicitant la structure d'un tableau. Le manuel numérique enseignant permet d'effectuer une réorganisation des documents et même d'importer des documents externes. Le support modifié est destiné à être projeté mais il peut aussi être imprimé pour un devoir surveillé.

 

Tarifs pour les manuels numériques

La première information concerne le fait que les manuels numériques pour les enseignants ne peuvent être acquis que si les élèves disposent des manuels correspondants qu'ils soient papier ou numériques. Ils sont loués pour environ 70 euros pour 5 ans. Il existe une version simple sans contenu enrichi disponible gratuitement.

Concernant les manuels numériques pour les élèves, plusieurs formules sont disponibles :
  • 7 euros pour une location du manuel numérique pour un an ;
  • 75% du prix du manuel papier pour une location de 5 ans ;
  • si le manuel papier a été acheté, les versions numériques sont louées à 3,50 euros pour un an ou 14 euros pour 5 ans.
Les représentants des enseignants indiquent que ce coût doit être mis en regard du coût des photocopies utilisées pour diffuser les supports qu'ils ont mis au point par défaut de manuel avec des informations récentes. A noter que si les photocopies sont prises en charge par l'établissement, ce n'est pas le cas pour les manuels numériques payés par les familles.

Spécimens de manuels papier

Au fil de la discussion les enseignants évoquent le fait qu'il ne leur est pas toujours facile d'obtenir un spécimen de manuel. Mme Ibled indique que l'envoi de ces spécimens est une organisation complexe. Les éditeurs travaillent avec les centres de documentation des établissements qui assurent la distribution finale. Un problème est que les manuels sont donnés aux enseignants pressentis qui pour différentes raisons ne seront peut être pas ceux qui se serviront de ces manuels. Ces derniers sont alors difficilement récupérables.

Pour information, le salon des éditeurs se tient ce 17 mai 2017 à Villeneuve d'Ascq de 10h à 17h à décathlon campus.