Participants
M. Berger (proviseur), Mme Delannoy (gestionnaire et agent comptable), Mme Nougier (CPE) , Mme Belin
(infirmière), Mme Schadkowski (parent FCPE), M. Charnay (parent PEEP).
Ordre
du jour
M.
Berger démarre la réunion en signalant que l’instance est réunie
suite à une motion des enseignants en CA.
Bilan
des actions santé de l'année scolaire 2016/2017
Mme
Belin commence par faire un bilan des activités du service
infirmier.
Elle
signale en cours de discussion qu’elle était auparavant à temps
plein dans l’établissement, mais n’y est plus qu’à mi-temps,
ce qui rend plus difficile de dégager du temps pour les actions de
prévention. Elle ne peut plus, par exemple, intervenir
systématiquement en « vie de classe » comme lorsqu’elle
était à temps plein.
Quelques
actions menées cette année :
-
Don du sang proposé aux élèves majeurs (trois séances, une
quinzaine d’élèves à chaque fois).
-
Temps d’information sur le SIDA à l’occasion de la journée
mondiale, en collectif, avec possibilité de recevoir ensuite les
élèves en individuel.
-
Formation premiers secours (PSC1 – environ 7 à 9 heures) :
proposé aux élèves délégués (assez peu de succès). Plus de
volontaires pour la même formation dans le cadre de l’atelier de
Mmes Leroy-Langlet et Gaillot.
-
GQS : « Gestes qui sauvent » (exemple : gérer une
hémorragie, information « réaction face au terrorisme », etc). Une présentation théorique sans pratique car seulement 2 heures dédiées.
-
Cyber-criminalité et Cyber-harcèlement (intervenant du commissariat de police).
-
Conduites addictives (même intervenant du commissariat de police).
Intervention de la représentante FCPE : pourquoi faire intervenir un représentant du commissariat
et non une association de prévention ou un professionnel de santé
sur les conduites addictives ? On parle aussi de prévention ou
seulement de « répression » ?
Réponses
de Mmes Belin et Nougier : les deux volets sont abordés par
l’intervenant. Il y a bien entendu un « rappel à la loi »,
mais il aborde aussi les questions de prévention. Elles indiquent
toutes les deux que cet intervenant vient depuis plusieurs années et
« passe » bien auprès des élèves.
Intervention de la représentante FCPE : Comment sont choisis les thèmes ?
Mme
Belin a fait un état des lieux des besoins des élèves à son
arrivée dans l’établissement (fin 2012). Questionnaire créé par
ses soins, en se basant sur des exemples/extraits d’enquêtes
nationales (ex : « baromètre santé »).
Intervention de la représentante FCPE : Quels seront les thèmes et les actions
pour 2017/2018 ?
Difficile
à savoir, car Mme Belin quitte l’établissement. Les actions
2017/2018 dépendront de son/sa remplaçant(e), du temps que cette
personne aura et de ses qualifications/domaines de compétences. Mme
Belin a ainsi une formation « formatrice PSC1 », ce qui
n’est pas le cas de toutes les infirmières scolaires.
Suggestion
de la représentante FCPE : réitérer l’enquête de besoins 2012, avec même
questionnaire ?
Réponse de Mme Belin : Oui, ce serait intéressant, mais cela prend
beaucoup de temps (saisie questionnaire, traitement, etc..).
Sur
le thème « Vie affective et sexuelle », Mme Belin
souhaiterait faire intervenir l’association « LE NID »
(intervention/animation utilisant la technique du photolangage pour libérer la parole des élèves). Mais cela a un coût (1 euro
par élève). Mme Delannoy indique que c’est un budget conséquent,
mais qu’il y a possibilité de demander une aide.
M.
Berger remercie et félicite Mme Belin.
Risques psycho-sociaux
Lors
d’un CA, les enseignants ont lu une motion, alertant sur une
surcharge de travail importante de Mme Delannoy, et un risque de
« burn-out ». C’est ce qui justifie la présente
réunion.
Le
problème est le suivant : Mme Delannoy fait maintenant office
d’agent comptable pour 6 établissements (au lieu de 3
préalablement), et sans moyens humains supplémentaires (politique
du rectorat).
Elle
indique que c’était particulièrement difficile cette année, car
elle a dû assumer trois nouveaux établissement (1 « perdu »
et 4 « récupérés »). Cette surcharge est
particulièrement éprouvante de septembre à avril… Mme Delannoy
indique qu’elle ne pense pas qu’à sa petite personne, mais que
si elle ou sa collègue devaient être en arrêt pour cause de surmenage, il n’y aura plus personne pour payer les
factures. Cela peut handicaper le bon fonctionnement de
l’établissement.
Mme Delannoy évoque les différentes personnes travaillant avec elle. A part Mme
Daumas, ce sont essentiellement des contractuels, non qualifiés sur
ces missions (formation « sur le tas »), et à
temps partiel sur ces tâches. Elle insiste
sur le fait que tous font preuve de beaucoup de bonne volonté et
méritent d’être félicités pour leur investissement.
Aucune solution n'est proposée sauf, assez curieusement, la fermeture de l’établissement le samedi.
A noter
qu’après la réunion, les parents d’élèves des deux fédérations se sont
interrogés sur le traitement de cette question en CESC. N’aurait-elle
pas plutôt dû être évoquée en CHSCT au niveau du rectorat ?
Projet
« bio restauration scolaire »
Projet
« Bio » : un projet de longue haleine… Une action
a d’abord été engagée avec le Chef sur « travailler le
frais » ; Puis « travailler le bio et local ». Une aide du conseil régional a été obtenue.
Cette action permet aussi une réflexion avec les équipes et les
élèves sur le gaspillage alimentaire (« Le fromage emballé
entraine-t-il plus de gaspillage que le fromage « à la
coupe » ? »). Il y a également eu un travail avec
les élèves sur le pain, l’approvisionnement via les « circuits
courts » et une commission « dégustation » par
des élèves (Mme Daumas s’occupe plus particulièrement de ce
projet).
Intervention de la représentante FCPE :
Ce serait intéressant de faire plus de liens entre les actions de
prévention santé et le projet « éco-lycée », qui
souhaite l’année prochaine aborder la thématique « santé ».
Mme Belin note l’information pour son (sa) remplaçant(e).
Compte-rendu rédigé par Corinne Schadkowski.