Introduction
Cette commission permanente et ce conseil d'administration ont traité de sujets assez consensuels comme le calendrier prévisionnel et des décisions budgétaires.
Ont été évités les sujets qui fâchent comme les horaires des conseils de classes, les cours le mercredi après-midi pour permettre la fermeture le samedi matin et la restriction sur les options facultatives. Nous avons appris en marge de ces instances que le lycée sera ouvert le samedi en 2017/2018 et qu'il sera encore possible de faire grec et latin cette même année scolaire 2017/2018.
Les discussions sur ces points reprendront probablement en septembre.
Compte-rendu mixte
Ce compte rendu est commun pour la commission permanente et pour le conseil d'administration. Les deux instances ont été menées tambour battant sans différence notable. Quand il est fait mention de vote, il s'agit bien entendu d'un vote en conseil d'administration, il n'y a pas de vote en commission permanente.
Renouvellement des contrats du personnels
Le conseil d'administration doit se prononcer sur le renouvellement en octobre d'un contrat aidé pour un personnel en cuisine et sur le renouvellement des assistants d’éducation. Concernant les assistants d'éducation, le rectorat maintient l'équivalent de 5 emplois à temps plein.
Intervention d'un représentant des enseignants : les enseignants s'abstiennent pour l'emploi aidé considérant qu'un besoin permanent ne doit pas être couvert par un poste à durée déterminée.
L'autorisation de renouvellement de l'emploi aidé est adoptée avec 6 abstentions.
L'autorisation de renouvellement des assistants d'éducation est adoptée à l'unanimité.
Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté
M. Berger parle très rapidement du CESC en commission permanente. Aucun mot sur la tenue de cette instance en conseil d'administration. Reportez-vous au
compte-rendu de Corinne Schadkowski sur ce même blog.
Calendrier prévisionnel
M. Berger présente le calendrier prévisionnel pour 2017/2018. En commission permanente, il est demandé de corriger le doublon concernant le second bac blanc de français pour les premières. En conseil d'administration, nous apprenons que les enseignants de français ont décidé de supprimer un bac blanc de français sur les trois organisés jusque là.
Intervention d'un représentant FCPE en commission permanente pour faire remarquer qu'aucune épreuve commune de seconde n'est prévue au calendrier prévisionnel. Pas de réaction des enseignants. M. Berger indique que c'est aux enseignants de seconde de se concerter. En conseil d'administration, nous est remonté que les enseignants de langues souhaitent ajouter des créneaux d'épreuves communes de langues en seconde. Concernant les sciences de la vie et de la terre, une réflexion est en cours.
NdR : depuis quelques années, les dispositifs de préparation au bac sont en lente désagrégation au lycée Fénelon. Les épreuves communes en seconde ne sont plus présentes qu'à l'état de trace. Les créneaux de devoirs surveillés en terminale ne sont plus assurés. Et maintenant le nombre de bacs blancs de français est réduit.
Intervention d'un représentant FCPE en commission permanente pour demander d'indiquer les deux semaines dévolues aux stages de seconde dans le calendrier. Cette demande est semble-t-il rejetée puisque que le calendrier présenté en conseil d'administration ne comporte pas l'information.
Le projet de calendrier est voté à l’unanimité.
Voyages
Principes d'organisation
Pour éviter l'effet de siphonage des candidats aux voyages linguistiques au bénéfice des voyages culturels, M. Berger souhaite modifier le texte du document "principes d'organisation des voyages". Après amendement du texte décidé en commission permanente, le conseil d'administration propose la phrase suivante : "Les élèves euros s'inscrivent à un seul voyage, les voyages linguistiques euros". La possibilité d'inscrire des non-euros à ces voyages est gardée même si les euros sont prioritaires.
Cette modification est adoptée à l'unanimité.
NdR : En definitive le texte ajouté dans le document par la direction est le suivant : "Tout élève inscrit en section européenne (anglais, allemand, espagnol) qui souhaite participer à un voyage scolaire s’inscrira donc, de fait, pour le voyage correspondant à la langue euro étudiée (voyage à visée linguistique) ; les voyages à visée culturelle sont proposés aux élèves non euro."
Plans de financement
Sont prévus les voyages suivants :
- Un voyage linguistique en Ecosse du 16 au 22 avril 2018 pour 40 secondes anglais euro. Pas encore d'estimation du coût.
- Un voyage linguistique à Londres (ou éventuellement une autre grande ville anglaise) du 16 au 22 avril 2018 pour 30 à 35 secondes euro. Pas encore d'estimation du coût.
- Un voyage linguistique en Russie pour une quinzaine d'élèves tous niveaux. Pas encore de date fixée ni d'estimation du coût.
- Un voyage linguistique à Madrid du 14 au 20 avril 2018 pour 50 élèves tous niveaux en espagnol euro. Le coût pour les familles serait d'environ 373 euros. Ce voyage serait basé sur un jumelage. Si ce jumelage n'était pas possible un voyage classique serait organisé autour de Madrid et de Tolède.
- Un voyage non-linguistique à Venise du 12 au 17 mars 2018 pour 50 secondes non-euro. Le coût pour les familles est estimé à 325 euros.
- Un voyage non-linguistique à Berlin de 2 au 7 avril 2018 pour 50 premières S et L. Le coût pour les familles est estimé à 390 euros.
Intervention d'un représentant FCPE en commission permanente : un voyage en Grèce avait été évoqué ? M. Berger répond que le changement d'enseignant en option grec n'était pas favorable à l'organisation d'un tel voyage.
Intervention d'un représentant PEEP en commission permanente : pourquoi certains voyage ne se font pas à la date de la semaine banalisée pour les voyages scolaires ? Il est répondu que, pour les destinations touristiques, la date doit être avancée pour des raisons financières.
Au sujet de la semaine banalisée pour les voyages, des représentants des enseignants indiquent que la date fixée n'est pas idéale : avec les vacances de printemps et le bac blanc, certains élèves se retrouvent avec un mois sans cours de langues. Une date début juin serait plus adaptée. Après discussion, il s'avère que cette date présente aussi des inconvénients : augmentation du coût des voyages à cause de la date plus avancée et proximité avec le baccalauréat.
La liste prévisionnelle des voyages est adoptée à l'unanimité.
Les voyages sus-cités n'ont pas encore de plans de financement qui peuvent être soumis au vote. Par contre, des modifications de plans de financement de sorties déjà réalisées sont présentés :
- La sortie à Paris pour 4 élèves en liaison avec la remise du prix du concours de la résistance a obtenu une subvention de la fondation de la resistance. Le coût de la sortie pour l'établissement n'est plus que de 86 euros.
- La sortie au festival du film d'Arras cinéma pour 25 élèves en allemand euro est financée à hauteur de 400 euros par l'établissement pour un coût nul pour les familles. Les 400 euros ont été pris sur des reliquats de subventions.
- Même chose pour la sortie à la cour d'assises de Douai pour 35 élèves en première ES. Cette fois, le coût pour l'établissement se monte à environ 1200 euros.
- Par contre, la sortie au mémorial de ND de Lorette pour 49 élèves reste à la charge des familles pour environ 13 euros par enfant. L'établissement ne dépense que 48 euros pour cette sortie.
Ces 4 plans de financement sont adoptés à l'unanimité.
Atelier théatre
L'atelier théatre est pour l'instant une activité extra-scolaire. Cet atelier sera reconduit en 2017/2018. Il est prévu d'étendre cet atelier en une option "sauvage" pour les trois niveaux (seconde, première et terminale) permettant ainsi aux élèves motivés de présenter l'option théatre au bac. Mme Maud, professeur de français, pense ouvrir l'option pour les terminales dès 2017/2018, après son congé maternité.
Par option "sauvage", il faut comprendre que le rectorat n'alloue aucun moyen. Les enseignants animant l'activité seront rémunérés sur les ressources propres du lycée. De ce fait, les élèves devront présenter l'option théatre au bac en tant que candidats libres. Pour information, l'option facultative théatre est ouverte à toutes les séries et est doté d'un coefficient 2.
En conseil d'administration, nous apprenons que le plan de financement de l'atelier théatre est reporté.
Intervention d'un représentant des élèves au sujet de la création d'un club cinéma au sein de l'association des lycéens (ALF). Un budget serait dégagé par ALF pour des interventions et du matériel. Si les élèves voient ce club comme une possibilité de présenter l'option cinéma en tant que candidat libre, M. Berger pense qu'il faut en rester au simple club.
Décision budgétaires modificatives
Mme Delannoy, agent-compable du lycée Fénelon, nous présente les décisions budgétaires modificatives.
Sont d'abord présentées les 3 DBM informatives. Ces DBM ne donnent pas lieu à vote car elles découlent de l'obtention de subventions fléchées ou de perte de ressources.
- DBM n°4 : le lycée bénéficie d'une subvention de la région pour utilisation de denrées bio. Cette subvention est affectée au service SRH (Service de Restauration et d'Hébergement).
- DBM n°5 : ce document fait suite à la diminution du nombre de participants pour certains voyages scolaires, le voyage en Australie a été annulé, les voyages en Angleterre initialement prévus pour 100 élèves ont rassemblé environ 70 élèves et il a dû manquer un élève pour le voyage en Allemagne. Au total environ 55.000 euros ont été retranchés au domaine "ouverture vers l'extérieur" du service "activités pédagogiques". Il s'agit d'une opération blanche puisque cette somme est également retranchée des recettes et des crédits.
- DBM n°6 : le lycée bénéficie d'une subvention "Parcours éducatif artistique et culturel" de 1000 euros. Je dois avouer que je n'ai pas noté à quelle action interne cette subvention était affectée. Peut être au journal du lycée ?
Vient ensuite la future DBM n°7, qui sera numérotée une fois votée. Cette DBM propose de puiser dans le fond de roulement du lycée et doit donc être approuvée par le conseil d'administration. Ce prélévement doit permettre de financer les éléments suivants :
- une armoire forte pour 1500 euros (probablement suite à l'intrusion du mois de juin durant laquelle ont été volés ordinateur portable et appareils photographiques) ;
- une autolaveuse pour les sols d'un coût de 1100 euros ;
- des écrans de projection pour 1500 euros ;
- un abondement de la ligne matériels pédagogiques de 5000 euros ;
- la formation de la conseillère d'orientation psychologue à un logiciel d'orientation pour un coût de 450 euros ;
- et surtout un abondement de la ligne fluides (gaz de ville) pour la somme de 10.000 euros pour un total de 35.500 euros.
Après ce prélévement de près de 20.000 euros, le fond de roulement du lycée passe à 51.000 euros soit moins de 2 mois de dépenses.
Intervention d'un représentant des enseignants pour demander à Mme Delannoy si le montant du fond de roulement était inquiétant. Mme Delannoy répond que le FdR est encore raisonnable.
L'achat des écrans de projection est justifié par la mise en oeuvre des livrets scolaires numériques qui nécessite de projeter ces livrets à tous les conseils de classe dans n'importe quelle salle.
Nous apprenons que 3 palettes d'ordinateurs vont être livrées au lycée par la région.
Un discussion s'engage sur l'équipement des salles de cours avec des horloges : lutter contre l'utilisation des téléphones portables en classe est plus facile à imposer si les élèves disposent d'un moyen de connaître l'heure. Plusieurs systèmes sont évoqués pour la synchronisation des horloges. En marge du conseil, Guy Meurisse m'a montré les documents de la centrale de sonnerie qui permet aussi de synchroniser, par radio, des horloges déportées. Il serait intéressant de demander un devis pour connaitre le prix d'une telle horloge. Une autre possibilité à explorer serait des horloges DCF (synchronisées par des émetteurs radio à longue portée) alimentées sur le secteur.
La DBM n°7 est adoptée à l'unanimité.
Conventions et contrats pour l'établissement
Fait remarquable, la municipalité a envoyé le document d'"autorisation d'occupation" des équipements sportifs pour 2017/2018. Mme Delannoy a fait une estimation du coût pour le lycée Fénelon : environ 2000 euros pour la piscine et 15.000 euros pour les salles de sport.
Un autre contrat avec l'entreprise privée PayZen concerne l'hébergement du système de paiement pour la carte cantine pour un coût mensuel de 29 euros par mois.
Une série de conventions concerne des groupements de commandes pour des produits variés : fruits et légumes, produits laitiers, surgelés, viande, épicerie, papeterie, produits d'entretiens, etc. Ces groupements permettent des baisses de prix grâce aux volumes commandés.
Une dernière convention est présentée. Cette convention est dite "d'occupation précaire". Elle permet à M. Martinache, CPE, de louer un logement de fonction vacant du lycée. Le loyer a été augmenté par la région.
Chaque convention ou contrat a été adopté à l'unanimité.
Tarifs et fonds sociaux
Concernant les "modalités d'utilisation des fonds sociaux", Mme Delannoy indique que le fond social
est de moins en moins utilisé : les familles
demandent de moins en moins d’aide. Les aides sont distribuées par la
commission fond social sans présence des représentants des parents. M.
Berger
pensait que les représentants des parents étaient prévenus. Il est dit
que les
fédérations de parents seraient en copie des convocations.
Interventition d'un représentant de la PEEP pour indiquer que la carte
#HDF de la région peut être utilisée pour recevoir une subvention du
conseil régional pour les repas. Comme quoi il était important
d'assister à la réunion de la région sur le sujet. Il est répondu, par
Mme Delannoy, que le lycée est en contact rapproché avec la région et
que la possibilité citée n'est proposée que pour les élèves dans des
lycées
n’ayant plus de fond social.
Le modalités d'utilisation des fonds sociaux sont approuvées à l'unanimité.
Mme Delannoy nous apprend que la région va maintenant fixer directement les tarifs de la demi-pension. Jusque là, ces tarifs étaient proposés par l'établissement et validés par la région. Il est probable que les tarifs vont augmenter. Le tarif pour les élèves pourrait passer de 3,65 euros à 3,85 euros qui représenterait la moyenne des tarifs pratiqués dans les lycées de la région.
Il n'est donc pas possible de voter les tarifs de la restauration.
Les tarifs de remplacement sont présentés : 5 euros le carnet de correspondance, 5,70 euros la carte de cantine, 15 euros un livre et 5 euros une revue du centre de documentation. Le coût de remplacement de la carte de la cantine est augmenté de 20 centimes.
Les tarifs de remplacement sont votés à l'unanimité.
Indemnité de mission particulière
Les indemnités de mission particulère permettent de rémunérer les enseignants pour des tâches non effectuées en présentiel devant les élèves. M. Maazi, proviseur-adjoint, indique que pour 2017/2018 le lycée Fénelon perd 0,25 IMP. Le lycée ne reçoit plus que 10,75 IMP. Il est proposé de supprimer la mission de coordinateur des accompagnements personnalisés en terminale.
Intervention d'un représentant FCPE en commission permanente : il est dit à nouveau ce qui avait été dit au précédent conseil d'administration concernant l'incohérence entre les tâches listées pour le référent numérique et la situation actuelle. Il est répondu que cette incohérence est volontaire en prévision de la future perte de l'emploi d'avenir s'occupant du parc informatique.
Le vote sur les IMP doit permettre pour 2017/2018 et contrairement à ce qui s'est passé en 2016/2017 de payer régulièrement les IMP.
La répartition des IMP est votée à l'unanimité.
Structure pédagogique
Pour 2017/2018, le lycée retrouverait 8 classes de premières : 2 premières L pour un effectif de 50 élèves, 2
premières ES pour un effectif de 70 élèves, 4 premières S avec un effectif maximal à 35 élèves par classe. La grande inconnue est l'intégration des redoublants en terminale.
Ce point n'a été évoqué que très rapidement en commission permanente. Il n'en a pas été question en conseil d'administration.
Divers
La région envisage des travaux suite aux dégats de l’intrusion de juin 2017. Les voleurs se sont introduits par une fenêtre de la vie scolaire et ont visité des pièces du premier étage. Le lycée déplore le vol de quelques équipements informatiques et audio-visuels. Les travaux envisagés sont un sas au niveau de la loge et l'installation d'une alarme anti-intrusion. Vient dans la discussion la nécessité de coupler à cette alarme un contrat de surveillance : quel est l'intérêt d'une alarme si personne n'intervient en cas de déclenchement ?