Introduction
C'est
avec une certaine satisfaction que j'ai constaté que le CVL s'est bien
tenu à la date et à l'horaire prévus. J'ai donc pu y assister. Y
assistaient aussi, M. Berger, proviseur, Mme Courtin, secrétaire de
direction, Mme Delannoy, agent-comptable du lycée, trois représentants
des enseignants (j'ai reconnu M. Dhaine et Mme Leblanc), un représentant
du personnel en la personne de M. Meurisse et surtout de nombreux
représentants des élèves.
En
marge du conseil, nous apprenons que des élèves membres de
l'association des lycéens de Fénelon (ALF) vont participer aux assises
des lycéens à Paris du vendredi 1 décembre au dimanche 3 décembre 2017.
Budget prévisionnel 2018
- Il est rappelé que le rythme budgétaire comprend 3 années : l'année N-1 le budget prévisionnel est établi, durant l'année N le budget est exécuté avec d'éventuelles décisions budgétaires modificatives (DBM), enfin l'année N+1 le compte financier cloture le budget de l'année N.
- Les DBM doivent être approuvées par les administrateurs en conseil d'administration. Ce sont les administrateurs qui décident du budget.
- Le lycée, comme tous les EPLE (établissements public local d'enseignement), comporte 5 services : 3 services généraux et 2 services spéciaux. Un service est divisé en domaines, eux mêmes divisés en activités.
- Les recettes de fonctionnement viennent de trois sources : la contribution des familles pour la demi-pension et les voyages, l'Etat pour les bourses nationales et pour des subventions mineures concernant le fond social et la pédagogie et enfin les collectivités et principalement la région en charge des lycées.
- La dotation de la région est répartie dans les services pédagogique et administratif.
M.
Berger demande à ce que Mme Delannoy donne une idée de l'enveloppe
totale du budget de fonctionnement du lycée. Mme Delannoy répond que le
budget est de l'ordre de 580.000 euros pour les dépenses mais de
seulement 560.000 euros pour les recettes.
M.
Martinache demande si le CVL peut demander une subvention à
l'établissement pour une action qu'il présentera par la suite. Mme
Delannoy répond que cela dépend de l'ordonnateur donc du chef
d'établissement.
Mme Delannoy présente ensuite quelques grands chiffres :
- Il est prévu de dépenser 125.000 euros pour le service pédagogique. Cette dépense concerne principalement les voyages et sorties pour 74.000 euros, dépense très majoritairement financée par les familles. Pour les actions pédagogiques, un budget de 47.000 euros est prévu, pour l'orientation "ambitieuse" nous sommes sur un budget d'environ 1000 euros et pour l'informatique sur un budget d'envion 2000 euros.
- Pour le service administration et logistique, le budget est d'environ 14.000 euros pour l'infirmerie et l'informatique, d'environ 20.000 euros pour tout ce qui touche à la communication, 61.000 euros pour l'énergie (chauffage), 15.000 euros pour les contrats de maintenance (y compris 8000 euros pour la maintenance de l'alarme incendie), enfin 6000 euros doivent être consacrés à la reprographie.
- Les autres services sont évoqués très rapidement.
Un
représentant des élèves pose une question sur la nécessité pour les DBM
de présenter des dépenses qui rentrent dans les différents domaines. On
comprend plus tard que le représentant souhaite proposer des
réparations et ne voit pas bien quel domaine du budget cela peut
concerner.
M.
Berger insiste pour que Mme Delannoy donne le chiffre du budget pour la
rémunération du personnel d'Etat du lycée. Mme Delannoy annonce le
chiffre de 5,5 millions d'euros. Elle indique aussi que la région ne
communique pas le chiffre pour le personnel dont elle a la charge.
Mme
Delannoy présente aux lycéens le fond de roulement comme les économies
du lycée. Sur le fond de roulement de 82.000 euros de 2016, 35.000 euros
ont été prélevés en 2017 et donc 9000 euros vont l'être aussi pour
équilibrer le budget prévisionnel 2018.
Un
représentant des élèves demande si le fond de roulement peut être
utilisé pour des rénovations. Il est répondu que théoriquement les
rénovations sont prévues au budget. Le fond de roulement pourrait
servir, par exemple, en cas d'hiver rigoureux pour faire face à des
dépenses énergétiques non prévues.
Enfin,
un représentant des élèves finit par présenter la raison des questions
précédentes : des élèves souhaitent pallier à l'état du matériel dans
certaines salles de physique et de SVT. En physique, le grincement des
chaises n'est guère propice au travail, et en SVT les PC sont tellement
obsolètes ou mal configurés qu'ils plantent au bout d'une heure sur un
TP d'une heure et demie.
Au
sujet de l'informatique, il est répondu qu'une demande de remplacement
des ordinateurs formulée à la région en mars 2017 a donné lieu à la
livraison de nouvelles machines en septembre 2017. Depuis septembre, les
nouvelles machines sont en cours d'installation. NdR : La procédure
d'installation doit être particulièrement complexe mais je ne connaîs
pas toutes les contraintes imposées à la configuration des ordinateurs
d'un lycée public.
Concernant
la dégradation du mobilier des salles de cours, Mme Delannoy indique
qu'il n'est pas possible de pallier aux problèmes quand ces derniers ne
sont pas signalés. En ce qui la concerne, c'est la première fois que la
question du grincement des chaises est soulevé. Elle indique aussi que
les chaises et tables sont remplacées par des dotations de la région.
Mme Delannoy prend congé après sa présentation très pédagogique du budget prévisionnel 2018.
Actions 2018
M.
Martinache prend la parole pour présenter deux actions qui concernent
le CVL. La première action concerne la participation à une réunion
inter-CVL et la seconde concerne un projet de tutorat pour des secondes
et des terminales.
Au
sujet de l'inter-CVL, l'objectif est de se raccrocher à un projet déjà
existant et impliquant d'autres lycées de la métropole (sont cités les
lycées Gaston Berger, Pasteur et Montebello). Il est possible qu'une
participation financière soit demandée au lycée Fénelon et c'était le
sens de la question de M. Martinache à Mme Delannoy retranscrite
ci-dessus. M. Martinache ne pourra donner des précisions qu'à partir du
14 décembre, date à laquelle le projet sera ficelé. En attendant, les
questions des élèves sur la nature et la date de la sortie restent sans
réponse. Il est tout de même question d'une visite de l'assemblée
nationale.
M.
Berger prend la parole au sujet du projet de tutorat. NdR : des élèves
sérieux de terminale m'avaient déjà contacté pour proposer des séances
de tutorat à d'autres élèves dans le cadre du conseil local FCPE,
j'avais alors démarché, en septembre 2017, M. Berger pour obtenir des
salles pour cette activité, M. Berger m'avait alors parlé de ce projet
de tutorat porté par la direction du lycée et m'avait conseillé de
rediriger vers lui les élèves volontaires pour en tutorer d'autres. M.
Berger explique que deux populations d'élèves en difficulté sont visées :
d'un coté des secondes qui seraient tutorés par des terminales et d'un
autre coté des terminales qui seraient tutorés par des personnels du
lycée. M. Martinache insiste sur le fait qu'il s'agit, dans les deux
cas, d'une expérimentation et qu'il n'est pas question de "faire du
volume". L'expérimentation fera l'objet d'un bilan. Au maximum une
dizaine de secondes et une dizaine de terminales seraient concernés. Le
tutorat aura lieu au lycée le jeudi de 16h à 18h. Le tutorat devrait
commencer après les vacances d'hiver.
- Les élèves de terminale qui tutoreraient des secondes doivent forcément être des volontaires, il recevront un diplôme attestant de leur soutien à leurs camarades pour en faire état dans leur CV. Suite à l'intervention d'un représentant des élèves, il est précisé qu'il est plus attendu un soutien concernant la méthode de travail qu'un soutien pédagogique. M. Martinache explique que les professeurs principaux des secondes compatibles avec l'horaire de 16h à 18h le jeudi ont déjà ciblés 6 élèves. Ces élèves sont forcément des volontaires. A la suite d'une discussion, il est convenu que les binômes tuteur de terminale et tutoré de seconde doivent être formés par affinité et que les binômes resteront fixes au cours de l'année.
- Le tutorat pour les terminales en difficulté va commencer par des terminales L, l'horaire du jeudi 16h à 18h n'est pas compatible avec les autres terminales. M. Martinache sera présent durant ces séances ainsi que Mme Gailliot, responsable du CDI. Des professeurs stagiaires devraient participer au tutorat, cette activité pouvant être valorisée pour leur carrière. Il est cependant non prévu de les rémunérer pour ce travail. M. Martinache pense qu'il ne sera pas possible aux auxiliaires de vie scolaire d'intervenir le jeudi après-midi : ils sont indispensables au fonctionnement du bureau de la vie scolaire durant cette période. M. Martinache évoque aussi la commande de documents de type Annabac pour faciliter l'entrainement au bac pour les terminales ES et S ne pouvant pas bénéficier du tutorat.
Un
représentant des élèves s'interroge sur la périodicité du tutorat à
destination des secondes. Il est répondu que seront évitées les semaines
avec des DS sur le créneau et les périodes trop chargées. La priorité
est aux cours des tuteurs. Le réprésentant des élèves trouve qu'il
s'agit plus d'un parrainage que d'un tutorat. M. Berger avance la
qualification de ressource au même titre que d'autres.
Un
représentant des élèves regrette la disparition des créneaux de 4h pour
pouvoir s'entrainer sur des examens au même format que ceux du
baccalauréat. C'est M. Dhaine qui prend la parole pour se féliciter de
la présence de créneaux pour des DS de 2h. Il explique qu'il est parfois
possible de faire preuve d'imagination pour retrouver des créneaux de
DS de 4h, comme cela se fait cette année pour les TES. Les enseignants
des TES s'organisent pour assurer à tour de rôle les surveillances de
ces DS le samedi matin. M. Dhaine pense aussi que les résultats ne sont
pas moins bons dans les établissements dont l'entrainement se réduit à
un bac blanc. Si M. Dhaine voit des vertus à un DS de 4h mensuel, il ne
pense pas qu'une fréquence plus élevée apporte autre chose que de la
lassitude. Un certain accord se fait autour du fait que la motivation
des élèves est le point central. Mme Leblanc explique que son dernier
devoir maison de type bac n'a rencontré qu'un succès très relatif avec
seulement 4 copies rendues. M. Berger, quant à lui, prêche sur la
nécessité de plages de farniente.
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