Préambule
Dans ce compte-rendu, le rédacteur a choisi de ne
pas utiliser d’écriture inclusive. Si vous lisez « un
participant », considérez qu’il s’agit du neutre tel que
cela en fut l’habitude dans d’anciens écrits.
Introduction
Cette réunion avait pour but une discussion entre
parents et enseignants sur les réformes en cours : réforme de
l’accès au supérieur (parcoursup), réforme du lycée et réforme
du bac. La réforme d’accès au supérieur est en application, la
réforme du lycée n’est pas encore complètement définie et
devrait s’appliquer en 2019/2020 enfin la réforme du bac devrait
s’appliquer en 2021.
Une réunion préparatoire entre enseignants du
lycée et universitaires s’est tenu le mardi 15 mai 2018. La
réunion du 19 mai 2018 devait être co-organisée par le conseil
local FCPE et par un groupe d’enseignants du lycée. Pour être
honnête, les principaux organisateurs ont une vision critique des
réformes citées. La réunion était cependant ouverte aux parents
et aux enseignants de toutes sensibilités pour un débat sincère et
respectueux. Les parents de l’association affiliée à la PEEP ont
été cordialement invités.
M. Berger, proviseur du lycée, s’est opposé à
la participation d’enseignants du lycée à la réunion. Il s’est
en expliqué, voir plus bas dans le compte-rendu. Voici le manifeste
transmis par des enseignants de Fénelon sur le sujet :
« Cette réunion avait pour but de
discuter, entre parents et professeurs, des trois réformes qui
doivent modifier l'organisation du lycée et la procédure
d'orientation vers les études supérieures. Notre supérieur
hiérarchique nous a toutefois interdit d'y participer, si ce n'était
pour transmettre le discours officiel sur ces réformes. Ne pouvant
nous exprimer librement, nous préférons ne pas participer : nous
vous souhaitons une bonne réunion. Nous nous tenons à la
disposition des parents éventuellement intéressés pour échanger
informellement. »
Plus d’une vingtaine
de parents étaient présents, ce qui est plutôt positif pour une
réunion le samedi d’un week-end prolongé. Merci aux parents
présents et bonne lecture à ceux qui n’ont pas pu se déplacer.
Nous avions invité
Claire Bornais, professeur agrégée en mathématiques, enseignante à
Polytech’Lille mais aussi très au courant des diverses réformes
de part ses activités syndicales.
Considérations pratiques
Durant la réunion des considérations pratiques
ont été abordées, elles sont réunies ici pour éviter au lecteur
de se lasser avant de les trouver.
Concernant parcoursup, Claire Bornais indique
qu’il faut bien faire attention quand on valide une formation ayant
répondu «OUI ». Sans précaution particulière les vœux en
attente peuvent être annulés. Il faut donc bien lire le formulaire
et décocher l’option « désistement pour les vœux en
attente ». Cette option ne se présentera pas forcément comme
une case à cocher / décocher.
Toujours concernant parcoursup, un seul vœu
« OUI » peut être maintenu. Après fin juin, le délai
pour choisir entre les vœux acceptés tombe à quelques jours. Les
candidats ayant toujours leur vœu principal en attente début
juillet ne doivent donc pas s’éloigner d’un point d’accès
WiFi ou d’un relais GSM. Avec APB, les vœux étant classés, cette
procédure de choix était gérée par l’application elle-même.
Enfin concernant le bac 2018, il semble que les
calculatrices avec mode examen ne soient plus nécessaires comme
imposé par la directive 2015-178 du même ministère. Vous pouvez
consulter l’adresse suivante :
Je dois vous avouer, en tant que responsable d’une
bourse aux livres et aux fournitures, que la pilule a du mal à
passer. J’ai incité depuis trois ans les parents à débourser
plus pour une calculatrice plus chère mais possédant ce mode. J’ai
un peu l’impression d’avoir été utilisé comme caution pour
engraisser les fabricants de calculatrices. Toutes mes excuses aux
parents. Remarquez bien que le ministère ne prend pas ses
responsabilités et n’annule pas la directive 2015-178 : son
application est juste reportée d’un an mais pour les élèves qui
ont acheté la calculatrice pour le bac de cette année, le dommage
est fait.
Dialogue avec M. Berger
M. Berger est intervenu en début de réunion pour
éclaircir quelques points. Nous lui avons aussi demandé de nous
répercuter les informations officielles dont il disposait au sujet
des trois réformes.
Participation des enseignants
J’espère ne pas déformer son propos en
rapportant que pour lui un fonctionnaire est tenu par trois
principes : laïcité, neutralité et loyauté. Selon ces
principes un enseignant du lycée ne peut pas exprimer son sentiment
en public, il doit s’en tenir au discours officiel. Une fois une
réforme votée, le fonctionnaire doit s’y plier ou démissionner.
Concernant la réforme d’accès au supérieur l’heure n’est
plus aux discussions, souhaiter la modifier c’est vouloir la
révolution. M. Berger indique que l’interdiction aux enseignants
qui le souhaitaient de participer à la présente réunion est pour
leur bien : à la lecture du compte-rendu le rectorat aurait pu
envisager des sanctions. M. Berger se présente, en tant que chef
d’établissement, comme interlocuteur central. Recevant des
informations du rectorat, il peut informer à son tour les parents et
ses collègues. Participant à notre réunion, il peut ensuite en
parler à ses collègues. C’est M. Berger qui a légitimité en
tant qu’interlocuteur pas les enseignants.
Une intervention pour déplorer cette définition
transformant les professeurs du lycée en « bons petits
soldats ».
Deux interventions pour déplorer que les
professeurs ne soient pas là pour remonter les difficultés de mise
en œuvre des réformes et pour pouvoir être informé des
difficultés de mise en œuvre au niveau des universités. Il faut
distinguer critique et information.
Une intervention pour vanter les mérites des
débats démocratiques, sachant que même l’éducation
nationale recommande que les élèves puissent se faire une
expérience dans le domaine. M. Berger indique que des débats de ce
type sont organisés pour les élèves. NdR : mais pas sur les
réformes en cours.
Réforme parcoursup
Concernant la réforme de l’accès aux études
supérieures M. Berger indique que la date de la réunion n’est pas
idéale : les résultats vont être remontés aux candidats le
22 mai. Il se félicite de la disparition du tirage au sort. M.
Berger précise que si un candidat ne reçoit que des réponses
négatives pour ses vœux, il faut qu’il se rapproche immédiatement
de la direction du lycée. Pour chaque vœu, le candidat peut se voir
refusé, accepté, accepté sous condition ou en attente. M. Berger
s’attend à peu d’acceptation sous condition, les établissements
n’ayant pas eu le temps ou les moyens de mettre en place des stages
ou des formations de mise à niveau des candidats.
Une intervention pour demander si des statistiques
sur les affectations pour les lycéens de Fénelon seront publiées.
La réponse semble être négative.
Réforme du lycée
M. Berger ne prévoit pas d’incidence majeure de
la future réforme du lycée pour l’année scolaire 2018/2019. Pour
la prochaine rentrée, il indique que l’enseignement d’exploration
« science et culture » a été retoqué par le rectorat.
Il y aura donc quatre enseignements d’exploration en seconde à
Fénelon :
M. Berger indique qu’il ne sera plus possible de
faire grec et latin à partir de 2019/2020, la réforme
l’interdisant. Il dit réfléchir à devancer cette interdiction.
NdR : vous trouverez sur ce même blog des discussions à ce
sujet. M. Berger répète que l’attractivité du lycée n’est pas
liée à la possibilité de faire grec et latin mais à l’option
musique et à l’atelier théâtre. M. Berger revient aussi sur la
fermeture du lycée le samedi matin. A l’appui de sa volonté de
fermer le lycée le samedi matin il indique que 90 % des élèves
fréquentent le lycée le samedi pour seulement 25 % des
professeurs présents. NdR : vous trouverez aussi sur ce même
blog des discussions à ce sujet.
M. Berger indique que la mise en place de la
réforme pour les premières en 2019/2020 va être un changement
fondamental. La future réforme pour les premières et les terminales
passe par la suppression des séries ES, L et S. M. Berger parle de
12 spécialités qui pourront être choisies en première (3
spécialités à choisir) et en terminale (2 spécialités à
choisir). M. Berger attend l’intervention du rectorat qui va fixer
quelles spécialités pourront être ouvertes par les lycées. En
effet, les lycées ne pourront pas les proposer toutes. D’après
M. Berger le rectorat choisira en fonction des professeurs en poste.
Réforme du bac
M. Berger a peu d’informations sur le futur bac.
Il dit que le bac technologique n’est pas modifié pour l’instant
mais un participant dit qu’une réforme pour le bac technologique
est en préparation. M. Berger indique juste que le bac comportera du
contrôle continu. M. Berger souhaite juste insister sur le fait que
les téléphones portables doivent absolument être évités lors des
actuelles épreuves nationales du bac.
M. Berger indique tout de même que la disparition
des séries lui semble une bonne chose car elle casse l’hégémonie
du bac S. Des participants font remarquer que la sélection se fera
sur les spécialités choisies (au hasard maths et physique). M.
Berger en convient.
A ce point de la réunion nous remercions M.
Berger pour nous avoir consacré de son temps.
Discussions sur la réforme d’accès à
l’enseignement supérieur
Commencent alors des discussions sur la réforme
de l’accès à l’enseignement supérieur. En plus de notre
invitée Claire Bornais, au moins deux participants à la réunion
sont des universitaires avec une certaine expertise à propos de
parcoursup. D’autres participants sont des enseignants dans
d’autres lycées. Le débat est donc assez riche, d’autant que
les avis divergent sur certains points.
Un participant, enseignant dans un lycée,
indique que les tableaux à remplir dans parcoursup pour chaque élève
sont complexes. Certains lycées ont refusé d’établir des
classements et ont mis la même note à tous les élèves. Qu’en
est-il du coté des formations post-bac ?
Une première réponse est que certaines
universités ou certaines composantes d’universités ont elles aussi
refusé de classer les candidats. D’autres ont laissé le soin au
président d’université d’établir ce classement.
Pour les formations jouant le jeu de la sélection,
une commission d’examen des vœux (CEV) est mise en place. Des
critères sont récupérés dans les dossiers, un algorithme classe
les candidats suivant ces critères numériques. Les CEV sont libres
et peuvent choisir comme critère une note en fonction de
l’établissement d’origine. Il est dit que les formations n’ont
pas d’obligation de rendre public leur algorithme. Il faut aller
jusqu’à un recours pour pouvoir en avoir connaissance. Des
informations plus précises sont données sur l’université de
Lille. Certaines formations ayant refusé de créer des CEV, c’est
le président de l’université qui mandate des personnels,
personnels pas forcément liés à la formation, pour classer les
dossiers.
Après cette première critique sur parcoursup
s’ensuit une intervention d’un autre universitaire impliqué dans
une CEV de Paris-Sorbonne. Si la vision sur le côté mal préparé de
parcoursup est la même, le participant pense qu’il faut absolument
s’impliquer dans le classement des candidats. La raison en est que
le taux d’échec en première année de licence est désespérant.
Ce taux d’échec repose sur la démagogie actuelle qui laisse à
penser que tous les élèves peuvent faire toutes les études. L’idée
est donc de sélectionner seulement les élèves avec une chance
d’obtenir la licence. L’intervenant insiste sur la bienveillance
des examinateurs envers les candidats. Ainsi dans cette CEV, une
grande importance a été donnée aux critères sociaux.
Un participant demande ce qu’il en est de
l’année 0 instaurée pour les bacs professionnels dans la réforme
parcoursup et de ce que cette réforme prévoit pour la
ré-orientation. Cette interrogation est abondée par un autre
participant, professeur en lycée, ayant dû s’auto-former à
l’orientation pour pouvoir aider ses élèves. Se pose la question
du contenu de ces séances « orientation » de une à deux
heures par semaine, prévues dans la réforme du lycée, alors même
que les centres d’orientation sont en cours de démantèlement.
Claire Bornais répond que les stages de remise à
niveau ou les années 0 sont laissés à la libre appréciation de
l’établissement. Après des annonces de financement mirobolante,
l’enveloppe accompagnant parcoursup se limite à 15 millions
d’euros, somme juste suffisante pour compenser le travail
nécessaire pour les CEV. Aucun moyen n’a été débloqué pour des
parcours spécifiques. Dans les formations en manque de candidats,
par exemple la licence de physique à l’université de Lille, il va
être possible de mettre en place des parcours spécifiques puisque
des heures d’enseignement déjà existantes vont pouvoir y être
consacrées. Pour les filières en tension, cela ne sera pas possible,
le potentiel en enseignement étant déjà inférieur à ce qui est
nécessaire pour faire tourner la formation. Pour mettre en place
des parcours spécifiques dans des filières en tension, il est
possible de déposer des dossiers « plan d’avenir ». Un
jury examinera les demandes et choisira quelques lauréats qui
pourront ouvrir des parcours en 2020. Attention, il s’agira d’un
financement non récurrent, ce qui signifie recrutement de formateurs
en contrats à durée déterminée. Au sujet de l’année 0, il faut
savoir qu’un texte est en préparation pour redéfinir
l’organisation des licences qui pourraient se faire en 2 à 4 ans
au lieu des 3 ans actuels. Ce texte devrait être voté fin juin 2018
pour une application en septembre 2018 ce qui augure de problèmes
d’organisation comme pour la mise en place à marche forcée de
parcoursup.
Claire Bornais se risque à une analyse de la
réforme parcoursup et de ses possibles prolongements. Les faits sont
que, d’après le ministère lui-même, 80 % d’une cohorte
poursuivant des études supérieures finit par obtenir un diplôme du
supérieur. Il est possible de corréler les échecs au fait que des
étudiants se retrouvent dans des filières ne leur convenant pas,
principalement par manque de place dans les formations sélectives de
leur choix. Le taux d’encadrement dans les filières non sélectives
n’est pas fixé par la loi et est en chute sur les dernières
années. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer le budget
alloué pour un étudiant de licence (environ 2000 euros en lettres-sciences humaines à environ 6700 euros en sciences) et celui pour un
élève de classe prépa (environ 14.000 euros pour les prépas scientifiques). Qu’a vraiment réformé
parcoursup ? Fin juin de nombreux candidats sur parcoursup vont
devoir utiliser la procédure complémentaire pour tenter de se caser
dans des formations avec des places libres. En particulier les fameux
BTS du secteur secondaire dont le recteur ne cesse de déplorer
qu’ils n’arrivent pas à recruter suffisamment. Quelle différence avec APB ? Au moins le tirage au sort n’avait pas le biais
social du tri sur les dossiers scolaires. Ces derniers étant
corrélés à la catégorie socio-professionnelle des parents. Claire
Bornais est assez pessimiste sur la suite des réformes de
l’enseignement. Une étude demandée par l’équipe de campagne de
l’actuel président de la république a en effet fuité. Ce
document, rédigé par un économiste libéral, préconise de pallier le désengagement financier de l’état dans le supérieur par
l’augmentation des frais d’inscription et la généralisation des
prêts étudiants. La sélection à l’université est présentée,
dans l’étude, comme une mesure complémentaire et très importante
pour réaliser des économies en évitant les échecs en licence et
pour pouvoir concurrencer les écoles d’ingénieurs. A noter que
ces économies sont probablement sur-évaluées par le fait que
l’échec l’est aussi : un échec dans une licence peut
cacher l’obtention d’un diplôme la même année dans une autre
licence par ré-orientation interne.
Cette analyse est contestée par deux
intervenants.
-
Concernant l’augmentation des frais
d’inscriptions, cela peut effectivement être vu comme une bonne
mesure pour faire participer les familles au financement des études
de façon juste. Ainsi, une école sélective comme science-po
Bordeaux module les frais d’inscription de 0 à 6300 euros selon
le revenu fiscal du foyer (une note explicative spécifie bien qu’il
faut fournir le revenu des deux parents).
-
Un participant se montre très satisfait de
l’application parcoursup qui permet très facilement d’obtenir
des informations sur les formations voire de prendre rendez-vous
avec ces formations. Il parle d’un progrès important par rapport
à l’époque où il fit lui-même ses vœux de poursuite d’études
à coup de lettres et de photocopies. NdR : la même remarque
aurait pu s’appliquer à APB.
Lors une discussion portant sur la marchandisation de l’éducation (officines d’aide à la candidature parcoursup, largement plus complexe que la candidature APB pour le coup), un des participants avance que la marchandisation est actuellement inévitable quelque soit le domaine.
Un participant demande si les classes de terminale
à Fénelon sont bien dotées de deux professeurs principaux comme la
réforme le demande. Il est répondu que M. Berger a bien pris soin
de nommer deux professeurs principaux. Ces professeurs ont reçu une
formation spécifique à leur rôle. Un parent indique que même avec
la formation, les professeurs principaux n’arrivent pas forcement à
répondre aux interrogations des élèves.
Il est demandé si les places libérées dans une
licence par le départ ou la ré-orientation des étudiants étaient
comblées avec des candidats plus bas sur les listes. Il est répondu
qu’il n’en est rien. Les licences comptent sur ces départs pour
obtenir des groupes de travaux dirigés et de travaux pratiques d’un
effectif plus raisonnable. A l’université de Lille, certains
travaux pratiques doivent se faire dans plusieurs salles avec un
enseignant qui court de l’un à l’autre. Il n’y a pas de
procédure de ré-orientation prévue par parcoursup mais les
universités, en interne, peuvent mettre en place de telles procédure
de ré-orientation. Procédures qui obtiennent d’ailleurs de bons
résultats. Il est donné en exemple la ré-orientation d’étudiants
de licence maths-économie vers la licence d’économie à
l’université de Lille.
Un participant demande s’il est possible de
savoir pour quelles disciplines les taux d’échecs sont les plus
élevés. Un consensus se fait pour dire que ce sont les disciplines
dans lesquelles les étudiants se sont orientés un peu par hasard. Cela
comprend les licences de psychologie, de droit ou de STAPS pour
lesquels les élèves n’ont pas de repère n’ayant pas pu tester
ces disciplines au lycée. NdR : un service de l’université
publie ce genre de statistiques à l’adresse :
Discussions sur la réforme du lycée
Les interventions des participants concernaient à
peu près toutes les réformes, ici sont classées les discussions à
propos de la réforme du lycée.
Un participant explique que la réforme du lycée
n’est pas forcément une mauvaise chose. En effet, il sera possible
à un élève dont les centres d’intérêts sont divers de choisir
des spécialités adaptées à sa sensibilité. L’exemple est donné
d’un élèves pouvant choisir philosophie et SVT. NdR : la
philosophie sera dans le tronc commun mais vous comprenez l’idée.
Claire Bornais répond que l’idée est
effectivement séduisante mais que dans le cadre de la poursuite
d’études, cela va multiplier les profils. Au mieux cela va faire
exploser les stages de remise à niveau. Au pire les candidats avec
ces profils exotiques seront refusés. Dans l’exemple cité, on
peut imaginer qu’une remise à niveau en mathématiques soit
nécessaire pour suivre, mettons, une licence en biologie.
Réforme du bac
La réforme du bac n’a pas
été évoquée lors des discussions. Il faut dire que c’est la
plus lointaine car elle ne prendra effet que pour le bac 2021.